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Le déchet alimentaire est, encore aujourd’hui, bien trop souvent considéré comme un déchet et non comme une ressource. Pourtant, cette matière première possède de nombreuses propriétés puisqu’après tri et valorisation, elle permet la création de biogaz et/ou d’un amendement à forte teneur organique pour nourrir nos sols. Grâce à ses bienfaits, les biodéchets peuvent donc, dès aujourd’hui, contribuer à l’atteinte de plusieurs objectifs essentiels : la neutralité carbone, la préservation des sols, la transition énergétique…
Le traitement des déchets alimentaires aujourd’hui.
Alors que des solutions de valorisation existent partout en France, la majorité des déchets alimentaires restent mélangés avec les ordures ménagères résiduelles et sont traités en incinération ou en enfouissement. Lorsqu’ils sont enfouis, les jus pollués (lixiviats) provenant de la décomposition des déchets peuvent s’infiltrer et polluer les eaux souterraines. Ces ruissellements peuvent être porteurs de produits chimiques cancérigènes et sont très nocifs pour l’environnement et la santé. L’incinération, quant à elle, participe massivement à la pollution atmosphérique par l’émission de gaz carbonique et de dioxines tout en engageant des dépenses énergétiques non négligeables. En résumé, ces deux méthode sont peu adaptées pour le traitement des déchets alimentaires.
Vous l’aurez compris, en plus d’être productrice de matière première et d’énergie, la filière de la valorisation des déchets limite significativement les émissions de GES.
Face à ces enjeux l’Europe met en place des mesures pour accélérer le développement de la filière de tri et de valorisation des biodéchets.
Naturellement, les gouvernements ont mis en place plusieurs mesures pour réussir à capter les déchets alimentaires. Chez la plupart de nos voisins européens comme l’Allemagne, la Belgique, ou l’Autriche, la valorisation organique est déjà bien installée dans les esprits comme dans la pratique. En France, malgré un taux de valorisation des matières organiques satisfaisant, le pourcentage de la population desservie par la collecte séparée des biodéchets reste très faible.
La collecte séparée des biodéchets en Europe :
Etant un gisement très diffus – en moyenne chaque habitant génère 1kg par semaine de biodéchets – , capter le déchet alimentaire n’est pas chose aisée. L’enjeu pour les collectivités est donc de massifier ce flux.
Pour la collecte des déchets alimentaires, plusieurs options sont possibles : la collecte en porte-à-porte, le compostage collectif ou les bornes de point d’apport volontaire.
Face à la dispersion du gisement et aux normes très strictes encadrant la production de compost, la collecte en borne de point d’apport volontaire s’impose comme étant la solution la plus adaptée, à moindre coût.
Enfin, pour capter ce gisement, il sera essentiel de motiver les populations grâce à une communication pertinente et personnalisée auprès des citoyens afin d’inscrire dans la durée ce nouveau geste du tri.
Nous avons donc développé la technologie Gaïapass pour répondre à ces enjeux qui touche l’ensemble des collectivités françaises et européennes.
Le Gaïapass : notre solution pour répondre aux enjeux des collectivités locales.
La technologie Gaïapass est une première mondiale récompensée à de nombreuses reprises notamment au CES de Las Vegas, par la French Tech, la chaîne du biométhane…
Comment ça marche ?
- Trier à la source les déchets alimentaires à son domicile.
- Se rendre à la borne de point d’apport volontaire la plus proche de chez lui.
- S’identifier à l’aide de son badge pour que le capot s’ouvre.
- Déposer ses biodéchets, le poids est enregistré automatiquement
Grâce à son système de contrôle d’accès, la commune est aujourd’hui capable d’obtenir plusieurs informations importantes pour bien comprendre les habitudes des administrés et les motiver dans le temps à faire le geste du tri, tout en optimisant la gestion de ses biodéchets dans une optique de réduction des coûts.
Pour quoi faire ?
Les données récoltées sont directement transmises sur deux portails web :
- Le premier, à destination des administrés, grâce auquel ils peuvent suivre leur quantité déposée et connaître leur apport environnemental de ce geste du quotidien et les consignes de tri, vérifier le fonctionnement des bornes, communiquer avec la collectivité…
- Le second, à destination des collectivités locales pour leur permettre de piloter la gestion des biodéchets de leur territoire et de sensibiliser la population à faire le geste du tri.
Cette innovation répond à un double enjeu, d’abord assurer un retour au sol de qualité, il est permis grâce à l’authentification obligatoire qui limite grandement la présence d’indésirables. Ensuite, parvenir à augmenter la quantité de déchet alimentaire récoltée. Une tâche rendue possible car cette solution se transforme en un véritable outil de communication et de sensibilisation indispensable pour impliquer et stimuler les populations à adopter ce nouveau geste du tri. Il est même possible d’aller encore plus loin en gratifiant le geste du tri grâce à un sytème de récompenses pour à encourager chacun à trier et valoriser ses déchets alimentaires.
Grâce à ses nombreux avantages notre technologie de contrôle d’accès Gaïapass est déjà présente sur de nombreux territoires et sera même très prochainement utilisée à l’étranger !
Notre objectif est de permettre aux collectivités de trier 100% de leurs déchets alimentaires. Dans la lutte contre le réchauffement climatique chaque geste compte !
Chaque année en France, près de 10 millions de tonnes de nourriture consommables sont gaspillées et le coût financier est très fort, l’Ademe l’estime entre 12 et 20 milliards d’euros par an en France soit l’équivalent de 159 euros par personne pour les seuls ménages. La pratique du recyclage doit impérativement se développer pour devenir dans les prochaines années une industrie majeure productrice de matières premières et d’énergie et ainsi tendre vers une économie toujours plus circulaire.