La réglementation est exigeante : la norme NFU 44051 ne tolère qu’une très faible part d’inertes dans les fertilisants issus des digestats et du compostage.
Solutions biodéchets pour les collectivités locales
Offrez une solution adaptée à tous vos usagers pour un tri à la source des biodéchets efficace.
Notre ambition est de proposer aux collectivités locales des solutions designs, robustes et hygiéniques pour que la mise en place du tri à la source des déchets alimentaires soit une réussite.
Abris-bacs, composteurs, accessoires pour le tri, Axibio peut répondre à vos différents besoins.
Par ailleurs, Axibio a développé son propre système de contrôle d’accès. Il permet de sécuriser et gérer les accès physiques aux bornes, mais également d’enregistrer des informations relatives à son utilisation : fréquence des dépôts, poids, localisation...
Les avantages des solutions Axibio :
Réduction des coûts de gestion des déchets
Le tri à la source permet de réduire les volumes de déchets à incinérer ou à enfouir et diminue les coûts liés au traitement
Gain environnemental
Le tri contribue à la réduction des gaz à effet de serre et de la pollution des sols et des eaux
Sensibilisation et engagement citoyen
Il sensibilise les citoyens aux enjeux environnementaux et encourage à adopter des comportements responsables
LES BIODÉCHETS,
QUELLE DÉFINITION ?
Tout déchet non dangereux, alimentaire ou de cuisine, issu notamment des ménages, des restaurants, des traiteurs ou des magasins de vente au détail, ainsi que tout déchet comparable provenant des établissements de production ou de transformation de denrées alimentaires (article R541-8 du Code de l’environnement).
POURQUOI VALORISER LES BIODÉCHETS ?
Les biodéchets, par nature fermentescibles, se valorisent de manière adéquate en compostage ou en méthanisation.
Placés dans une compostière professionnelle et mélangés avec des déchets verts (branches d’arbres, feuilles, herbe de tonte…), ils pourront être transformés en un compost normé et de qualité.
Mis en méthanisation, ils produiront, en même temps, du biogaz et un digestat qui pourra être épandu dans les champs ou être à son tour composté. Cette filière permet, à la fois, la production d’énergie et de fertilisants organiques.
POURQUOI LA MÉTHANISATION EST-ELLE INTÉRESSANTE ?
Pour produire de l’énergie
Les biodéchets, en se décomposant, émettent du méthane (CH4), un gaz dont le potentiel énergétique permet de multiples applications : chauffage, production d’eau chaude, cuisine, carburant pour véhicule (BioGNV)…
Pour préserver l’environnement
- Le méthane émis par les biodéchets est un gaz à effet de serre 25 fois plus puissant que le CO2 sur 1 siècle. Éviter le rejet de millions de tonnes de gaz à effet de serre dans l’atmosphère pour produire de l’énergie est un acte doublement vertueux !
- Outre les émissions de gaz à effet de serre, valoriser les biodéchets dans une unité de traitement biologique adéquate permet d’éliminer les risques d’infiltrations de lixiviats dans les sols et de pollution bactériologiques des nappes phréatiques.
- Enfin, le rendement énergétique lié à la production de biométhane est largement supérieur à celui de la production de chaleur par incinération de ces mêmes biodéchets.
STOCKAGE AVANT COLLECTE
Le nettoyage intérieur et extérieur des bacs de collecte est obligatoire à chaque enlèvement.
Les conditions de stockage doivent être adaptées à la fréquence de collecte pour garantir la propreté du lieu, la limitation des odeurs et le classement en SPA3.
SUIVI ET TRACABILITÉ
L’établissement générant les biodéchets reste propriétaire de ces déchets jusqu’à leur valorisation et doit à ce titre s’assurer du suivi de la réglementation.
Il doit :
- Tenir à jour et conserver pendant trois ans un registre des déchets non-dangereux
- Fournir un Document d’Accompagnement Commercial (DAC) des biodéchets SPA 3 aux prestataires d’enlèvement et de valorisation de ses déchets
- Conserver pendant deux ans le DAC émis à chaque enlèvement des biodéchets.
Les unités valorisant les biodéchets (unité de méthanisation par exemple) doivent délivrer chaque année, avant le 31 mars, aux établissements leur ayant confié des biodéchets l’année précédente, une attestation mentionnant les quantités exprimées en tonnes, la nature des déchets qu’ils ont collectés séparément l’année précédente en vue de leur valorisation et leur destination de valorisation finale.
PRÉVENTION ET QUANTIFICATION
La maîtrise du gaspillage alimentaire est une priorité européenne avec un objectif de réduction des pertes alimentaires de 50%.
Chaque établissement est tenu d’évaluer la quantité de biodéchets générée chaque année sur la base de références communément retenues (ratio : quantité de biodéchets par couverts) ou de pesées pour déterminer si une obligation de tri s’applique (arrêté du 12 juillet 2011 fixant les seuils définis à l’article R. 543-225 du code de l’environnement).
UN RETOUR AU SOL EXIGEANT
Les biodéchets doivent satisfaire à des obligations spécifiques de prévention, de tri, de valorisation, et de suivi en accord avec les exigences du Code de l’environnement.
Certains biodéchets contenant des denrées alimentaires d’origine animale (lait, œuf, viande, poisson…), notamment les déchets de cuisine et de table (DCT), sont considérés comme des sous-produit animaux de catégorie 3 (SPA 3) : des règles strictes d’hygiène sont exigées pour leur collecte, leur stockage, leur valorisation et leur traçabilité en accord avec la réglementation européenne.
Une obligation de tri à la source
Depuis 2012, les établissements générant une quantité importante de biodéchets sont considérés comme “gros producteurs”. À ce titre, ces biodéchets doivent être triés pour être orientés vers une filière de valorisation organique (méthanisation ou compostage).
Depuis 2016, cette obligation de tri s’applique aux établissements générant plus de 10 tonnes par an de biodéchets.
Toutefois, à partir de 2024, cette obligation sera étendue à l’ensemble de la population qui devra avoir à sa disposition une solution lui permettant de ne pas jeter ses biodéchets dans les ordures ménagères résiduelles.
Une obligation de valorisation
Les biodéchets collectés doivent être valorisés sous forme de biogaz ou de compost.
L’incinération ou la mise en centre de stockage ne sont tolérées que dans le cas où l’établissement générant les biodéchets peut prouver qu’il n’a pu trouver aucune filière de valorisation par méthanisation ou compostage sur son territoire.
Application
Le non-respect de ces obligations entraine des sanctions pénales : jusqu’à 75 000 € d’amende et deux ans d’emprisonnement (article L. 541-46 du code de l’environnement).
Il est interdit de mélanger des biodéchets triés par leur producteur ou détenteur avec d’autres déchets n’ayant pas fait l’objet d’un même tri (article D. 543-226-1 du code de l’environnement).
Pour les établissements dont les déchets sont pris en charge par le service public de gestion des déchets, l’obligation de tri et de valorisation s’applique même dans le cas où le service public n’a pas mis en place de collecte sélective des biodéchets.
Abris-bacs biodéchets pour optimiser la gestion des collectes
Plusieurs solutions existent pour la mise en place du tri à la source des déchets alimentaires et sont complémentaires. Parmi elles, le PAV ou abri-bac permet d’apporter une solution propre de collecte des biodéchets pour les habitats collectifs, les habitations individuelles, les centres-villes…
Axibio propose une gamme complète d'abris-bacs : les Gaïabox, ces points d'apport volontaire sont idéals pour la collecte des déchets alimentaires. Leur robustesse, leur design sobre et épuré ainsi que des coverings permettent de faciliter leur intégration dans les communes.
Fabriquant et concepteur, nous nous adaptons à vos besoins et caractéristiques de votre territoire pour proposer des caches conteneurs qui s’intégrerons le mieux sur votre territoire.
Système de contrôle d’accès
Concepteur de notre système de contrôle d’accès, il permet de disposer de plus d’information sur l’utilisation des abris-bacs et des conteneurs par les usagers.
Les objectifs recherchés en dotant des bornes d’apport volontaire d’un système de contrôle d’accès peuvent être multiples :
- Éviter la présence de déchets indésirables
- Éviter les débordements
- Évaluer les quantités déposées par les usagers
- Mettre en place des politiques incitatives
Deux types de contrôles d’accès sont disponibles : simple ou avec pesée intégrée
Ce système est également adaptable aux autres types de flux et de borne (aériens, enterrés, semi-enterrés).
Accessoires de tri pour la facilité la collecte des biodéchets
Afin de vous accompagner dans le tri à la source et selon les choix envisagés, Axibio dispose d’un vaste choix d’accessoires pour la pré-collecte et la collecte des biodéchets :
- Bioseaux pour le tri et le stockage des biodéchets chez les ménages
- Sacs krafts ou en amidon pour une collecte plus hygiénique de 7L à 360L
- Caisses palettes gerbables en plastique, adaptée à tous les besoins professionnels
- Le distributeur de sacs krafts ou amidon placé stratégiquement dans des espaces publics ou d'autres lieux de rassemblement
Notre savoir-faire et nos précédentes opérations nous ont permis d'acquérir une bonne maitrise des facteurs-clés de succès dans la mise en place du tri à la source des biodéchets.
Axibio dispose d’un réseau de partenaires partout en France pour vous accompagner, si nécessaire, dans l’installation de nos abri-bacs.
Nous pouvons également vous conseiller dans la définition des lieux les plus appropriés pour la mise en place de nos points d’apport volontaire.
Pour tout besoin complémentaire, votre référent Axibio est disponible au téléphone ou en visioconférence pour répondre à vos questions.
Nous formons, si nécessaire, les équipes des services techniques à l’installation et à la maintenance, tant préventive que curative, de nos produits.
Nos solutions, robustes et sobres, n'exigent qu'un faible niveau d'entretien. Une visite technique annuelle suffit pour inspecter les pièces mécaniques de l'équipement.
Nos équipes peuvent former les agents de la collectivité à l'entretien et à la réparation de nos produits.
Parce qu'il n'y a pas de question bête.
Les biodéchets ou déchets fermentescibles sont constitués des déchets alimentaires et des autres déchets naturels biodégradables, c’est-à-dire se décomposant sous l’action de micro-organismes tels que les bactéries et les champignons. Un déchet est donc biodégradable s’il peut être converti en dioxyde de carbone ou en méthane, en eau et en biomasse sous l’effet de ces micro-organismes qui utilisent cette matière organique comme nutriment.
Concrètement, on peut jeter dans la « poubelle » biodéchets tous les restes alimentaires d’origine végétale (légumes, fruits), mais aussi carnée ou d’origine animale (viande, poissons, laitage).
Les déchets alimentaires ne sentent pas nécessairement mauvais, surtout s’ils sont collectés régulièrement. Mais ils génèrent des jus (lixiviats) qui peuvent stagner au fond des bacs ou sécher sur les parois de ces derniers. La meilleure manière d’éviter des odeurs incommodantes est de laver l’abri-bac et son contenant logé à l’intérieur régulièrement.
Il n’y a pas de fréquence réglementaire. La réglementation sanitaire européenne en vigueur ne fixe pas de fréquence de collecte des SPAn ou un délai pour celle-ci.
Seule l'obligation de collecte « sans retard injustifié s'impose aux opérateurs. Il convient simplement d’avoir une fréquence d’enlèvement adaptée pour que les biodéchets (SPAn3) ne soient pas requalifiés en pas SPAn 2. En règle générale, il est préférable de collecter les biodéchets au moins une fois par semaine.
Oui. Il suffit de dévisser les chevilles de fixation. Un simple transpalette permet de le déplacer aisément vers un autre lieu d’implantation si souhaité.
Le contrôle d’accès favorise une plus grande responsabilisation de la population dans la mise en place du tri et une meilleure qualité des gisements.
Les objectifs recherchés en dotant les bornes d’apport volontaire d’un système de contrôle d’accès peuvent être multiples : éviter la présence de déchets indésirables, éviter les débordements, évaluer les quantités déposées par les usagers, mettre en place des politiques incitatives…
Oui, notre système de contrôle d’accès permet l’interopérabilité avec des cartes existantes (de déchetterie par exemple).
La pesée permet d’informer la population sur la destination de ses déchets et sur le bienfondé de ses efforts : un individu qui connait l’utilité de son geste de tri sera d’autant plus encline à participer activement à cette nouvelle collecte.
Elle permet également une distribution optimale des abri-bacs sur le territoire en fonction des poids relevés, en déplaçant le cas échéant des points d’apport volontaire qui ne seraient pas suffisamment “productifs.
Oui, le contrôle d’accès Axibio peut tout à fait être mis en place dans un second temps. Une réservation est prévue à cet effet à côté de la trappe d’ouverture. La collectivité peut ainsi commander des abris-bacs en accès libre, les installer et envisager de doter tout ou une partie de son parc d’un contrôle d’accès après une première expérimentation.
Oui, le contrôle d’accès Axibio peut tout à fait être enlevé dans un second temps. La collectivité peut ainsi réadapter ses abris-bacs en accès libre.
Non, cela dépend de vos choix et ce que vous estimez plus adapté à votre collectivité.
Néanmoins, cela permet une forte réduction des odeurs et des liquides grâce à la réaction en milieu aérobie qui provoque une déshydratation des biodéchets.