Skip to main content
© Axibio. All rights reserved.

Abri-bacs : pour la collecte séparée des biodéchets

Une gamme de points d’apport volontaire aériens, spécifiques pour les biodéchets (Gaïabox) intégrant un contenant (bac ou caisse) pouvant aller de 120 à 600 litres.

Nous les accompagnons dans la mise en place du tri à la source des biodéchets

Selon l’INSEE, une unité urbaine française de moins de 100 000 habitants se compose de 63 % de logements individuels et la taille moyenne d’un ménage français est de 2,23 personnes en 2015.

Mettre en place la collecte séparée des biodéchets en porte-à-porte dans une ville moyenne de 60 000 habitants revient à collecter près de 17 000 maisons individuelles, en plus des logements collectifs. Etant donné les faibles volumes de déchets organiques à ramasser par ménage (80 kg/an par habitant), cela représente un coût très élevé.

L’apport volontaire apparaît donc comme la solution la plus adaptée pour ce type de flux.

Les avantages de la solution Axibio :

Une équipe qui travaille sur un projet

Une collecte simplifiée

Les équipements sont facilement identifiables par les habitants et la collecte rendue aisée pour les équipes en charge de cette opération.

Conteneur intelligent et balance connectée pour mesurer le gaspillage alimentaire

Une collecte plus économique que le porte-à-porte

L'apport volontaire réduit les coûts logistiques (personnel, carburant) par rapport au porte-à-porte.

 

Collecte de bac à biodéchets dans un abri bac

Un mobilier urbain pouvant être déplacé

L’abri-bac est facilement déplaçable en fonction des performances de collecte constatées.

Biodéchets / Règlementation
Biodéchets

LES BIODÉCHETS,
QUELLE DÉFINITION ?

Tout déchet non dangereux, alimentaire ou de cuisine, issu notamment des ménages, des restaurants, des traiteurs ou des magasins de vente au détail, ainsi que tout déchet comparable provenant des établissements de production ou de transformation de denrées alimentaires (article R541-8 du Code de l’environnement).

POURQUOI VALORISER LES BIODÉCHETS ?

Les biodéchets, par nature fermentescibles, se valorisent de manière adéquate en compostage ou en méthanisation.

Placés dans une compostière professionnelle et mélangés avec des déchets verts (branches d’arbres, feuilles, herbe de tonte…), ils pourront être transformés en un compost normé et de qualité.
Mis en méthanisation, ils produiront, en même temps, du biogaz et un digestat qui pourra être épandu dans les champs ou être à son tour composté. Cette filière permet, à la fois, la production d’énergie et de fertilisants organiques.

POURQUOI LA MÉTHANISATION EST-ELLE INTÉRESSANTE ?

Pour produire de l’énergie

Les biodéchets, en se décomposant, émettent du méthane (CH4), un gaz dont le potentiel énergétique permet de multiples applications : chauffage, production d’eau chaude, cuisine, carburant pour véhicule (BioGNV)…

Pour préserver l’environnement

  • Le méthane émis par les biodéchets est un gaz à effet de serre 25 fois plus puissant que le CO2 sur 1 siècle. Éviter le rejet de millions de tonnes de gaz à effet de serre dans l’atmosphère pour produire de l’énergie est un acte doublement vertueux !
  • Outre les émissions de gaz à effet de serre, valoriser les biodéchets dans une unité de traitement biologique adéquate permet d’éliminer les risques d’infiltrations de lixiviats dans les sols et de pollution bactériologiques des nappes phréatiques.
  • Enfin, le rendement énergétique lié à la production de biométhane est largement supérieur à celui de la production de chaleur par incinération de ces mêmes biodéchets.

STOCKAGE AVANT COLLECTE

Le nettoyage intérieur et extérieur des bacs de collecte est obligatoire à chaque enlèvement.

Les conditions de stockage doivent être adaptées à la fréquence de collecte pour garantir la propreté du lieu, la limitation des odeurs et le classement en SPA3.

SUIVI ET TRACABILITÉ

L’établissement générant les biodéchets reste propriétaire de ces déchets jusqu’à leur valorisation et doit à ce titre s’assurer du suivi de la réglementation.

Il doit :

  1. Tenir à jour et conserver pendant trois ans un registre des déchets non-dangereux
  2. Fournir un Document d’Accompagnement Commercial (DAC) des biodéchets SPA 3 aux prestataires d’enlèvement et de valorisation de ses déchets
  3. Conserver pendant deux ans le DAC émis à chaque enlèvement des biodéchets.

Les unités valorisant les biodéchets (unité de méthanisation par exemple) doivent délivrer chaque année, avant le 31 mars, aux établissements leur ayant confié des biodéchets l’année précédente, une attestation mentionnant les quantités exprimées en tonnes, la nature des déchets qu’ils ont collectés séparément l’année précédente en vue de leur valorisation et leur destination de valorisation finale.

PRÉVENTION ET QUANTIFICATION

La maîtrise du gaspillage alimentaire est une priorité européenne avec un objectif de réduction des pertes alimentaires de 50%.

Chaque établissement est tenu d’évaluer la quantité de biodéchets générée chaque année sur la base de références communément retenues (ratio : quantité de biodéchets par couverts) ou de pesées pour déterminer si une obligation de tri s’applique (arrêté du 12 juillet 2011 fixant les seuils définis à l’article R. 543-225 du code de l’environnement).

UN RETOUR AU SOL EXIGEANT

La réglementation est exigeante : la norme NFU 44051 ne tolère qu’une très faible part d’inertes dans les fertilisants issus des digestats et du compostage.

Que dit la loi ?

Les biodéchets doivent satisfaire à des obligations spécifiques de prévention, de tri, de valorisation, et de suivi en accord avec les exigences du Code de l’environnement.

Certains biodéchets contenant des denrées alimentaires d’origine animale (lait, œuf, viande, poisson…), notamment les déchets de cuisine et de table (DCT), sont considérés comme des sous-produit animaux de catégorie 3 (SPA 3) : des règles strictes d’hygiène sont exigées pour leur collecte, leur stockage, leur valorisation et leur traçabilité en accord avec la réglementation européenne.

Une obligation de tri à la source

Depuis 2012, les établissements générant une quantité importante de biodéchets sont considérés comme “gros producteurs”. À ce titre, ces biodéchets doivent être triés pour être orientés vers une filière de valorisation organique (méthanisation ou compostage).

Depuis 2016, cette obligation de tri s’applique aux établissements générant plus de 10 tonnes par an de biodéchets.

Toutefois, à partir de 2024, cette obligation sera étendue à l’ensemble de la population qui devra avoir à sa disposition une solution lui permettant de ne pas jeter ses biodéchets dans les ordures ménagères résiduelles.

Une obligation de valorisation

Les biodéchets collectés doivent être valorisés sous forme de biogaz ou de compost.

L’incinération ou la mise en centre de stockage ne sont tolérées que dans le cas où l’établissement générant les biodéchets peut prouver qu’il n’a pu trouver aucune filière de valorisation par méthanisation ou compostage sur son territoire.

Application

Le non-respect de ces obligations entraine des sanctions pénales : jusqu’à 75 000 € d’amende et deux ans d’emprisonnement (article L. 541-46 du code de l’environnement).

Il est interdit de mélanger des biodéchets triés par leur producteur ou détenteur avec d’autres déchets n’ayant pas fait l’objet d’un même tri (article D. 543-226-1 du code de l’environnement).

Pour les établissements dont les déchets sont pris en charge par le service public de gestion des déchets, l’obligation de tri et de valorisation s’applique même dans le cas où le service public n’a pas mis en place de collecte sélective des biodéchets.

Une conception offrant une grande robustesse

Les abris-bacs d'Axibio sont conçus en acier galvanisé Magnelis, un matériau recyclable à l’infini, offrant une résistance accrue à la corrosion, aux chocs et aux intempéries. Les parois de nos équipements de 2 mm d'épaisseur assurent une grande rigidité structurelle.

Le système d'ouverture robuste résiste à de lourdes contraintes, y compris le vandalisme. Les peintures et matériaux utilisés garantissent une grande durabilité, une résistance élevée aux UV, au feu, à l'abrasion, aux agents chimiques et aux températures extrêmes.

Ces abris-bacs, testés dans divers environnements, y compris en bord de mer, offrent une protection optimale et une longévité exceptionnelle.

Des équipements conçus et assemblés en France

Axibio est une entreprise française spécialisée dans le développement de solutions innovantes et pragmatiques pour répondre aux enjeux environnementaux posés par les déchets alimentaires.

Elle emploie en France des équipes d’ingénieurs, techniciens et opérateurs concevant et fabricant des équipements connectés et des logiciels dédiés à la collecte et au traitement des biodéchets, notamment sur son site d'assemblage en Saône-et-Loire.

Des équipements ergonomiques et facile d’utilisation

Les abri-bacs d'Axibio sont conçus pour maximiser l'ergonomie et la facilité d'utilisation tant pour les usagers que pour les équipes de collecte.

Les trappes de nos abri-bacs permettent un dépôt facile des biodéchets sans contact pour les usagers, minimisant les risques de projections et facilitant le nettoyage.

L'ouverture des abris-bacs Axibio se fait sans effort grâce à une pédale hygiénique ou une poignée accessible, adaptée aux personnes à mobilité réduite.

Pour les agents de collecte, les portes s'ouvrent facilement, simplifiant le retrait du bac et réduisant les risques de troubles musculosquelettiques.

Des équipements s’intégrant aisément dans le paysage urbain

Conteneuriser un bac est un atout majeur pour collecter les déchets, et les abri-bacs d'Axibio, personnalisables en termes de coloris et de signalétiques, sont parfaitement identifiables.

Axibio propose un large choix de teintes, favorisant l'intégration paysagère tout en garantissant une résistance durable aux intempéries et à la corrosion grâce au post-laquage.

Les abri-bacs peuvent être habillés de coverings plastifiés résistants aux UV, graffitis, et intempéries, avec la possibilité de personnalisation jusqu'au moindre détail. Cette identification claire et personnalisée renforce la visibilité et l'esthétique des abri-bacs.

Une maintenance aisée

L'entretien de nos abris-bacs est facilité par sa conception pratique, notamment avec un toit en pente évitant toute stagnation d'eau et une porte s'ouvrant largement pour un accès complet à l’intérieur de l’équipement.

mainUn nettoyage régulier est recommandé pour limiter les nuisances olfactives, avec des contrôles visuels des mécanismes.

En cas de problème, les pièces constitutives de l’abri-bac qui seraient endommagées peuvent être facilement démontées et remplacées à l’endroit d’implantation.

Des abris-bacs qui peuvent être déplacés si nécessaire

Les abri-bacs de la gamme Gaïabox s'installent sur toutes les surfaces planes et rigides, sans travaux préalables.

Des trous à l'intérieur permettent une fixation rapide avec des chevilles de 8 cm, sans nécessiter de génie civil.

L'installation n'est pas limitée par la pente, sauf en cas de creux ou bosses gênant l'ouverture de la porte.

En fonction des performances de collecte constatées, l'abri-bac peut être déplacé facilement à un autre endroit si besoin, offrant ainsi une flexibilité maximale pour répondre aux exigences du terrain et aux objectifs de collecte et valorisation.

gaspillage alimentaire
Nos références
Abri bac à biodéchet
Gaïabox 240
Le point d'apport volontaire pour bacs 120 à 240 litres.

La Gaïabox 240 est un abri-bac à biodéchets conçu pour intégrer des bacs de 120, 140, 180, 200 ou 240 litres, offrant ainsi une grande souplesse pour accueillir des contenants variés de toute marque.

Son design sobre et épuré, sa taille modeste et sa faible emprise au sol favorisent son intégration paysagère dans les centres-villes. Se déclinant dans de multiples teintes, il est particulièrement robuste et adapté aux centres urbains denses.

Abri-bac biodéchet
Gaïabox 400
Le point d'apport volontaire pour bac 400 litres.

La Gaïabox 400 est un abri-bac conçu pour intégrer des bacs 400 litres. Permettant de collecter jusqu’à 250 kg de déchets alimentaires, il est particulièrement adapté pour les zones semi-rurales ou urbaines peu denses.

Le bac de 400 litres, à peine plus grand que le 240 litres, est doté de 4 roues offrant aux personnels en charge de la collecte une grande aisance dans sa maniabilité. Il permet de lutter efficacement contre les troubles musculo-squelettiques.

Abri-conteneur pour biodéchets
Gaïabox 600
Le point d'apport volontaire pour caisse-palettes de 500 ou 600 litres.

La Gaïabox 600 est une borne d’apport volontaire intégrant une caisse-palette de 500 ou 600. Particulièrement adapté pour les collectes en rotation (substitution d’un contenant plein par un contenant vide et hygiénisé), particulièrement adapté pour les zones rurales ou urbaines peu denses.

Il permet de collecter jusqu’à plus de 300 kg de déchets alimentaires à l’aide d’un transpalette, limitant ainsi les risques de troubles musculosquelettiques pour les personnels de collecte. La hauteur d’introduction des déchets située à 1 mètre, et permise par la caisse-palette, favorise son utilisation.

A vos côtés, pour vous accompagner
Conseil

Notre savoir-faire et nos précédentes opérations nous ont permis d'acquérir une bonne maitrise des facteurs-clés de succès dans la réduction du gaspillage alimentaire ainsi que la mise en place du tri à la source des déchets alimentaires.

Installation

Axibio dispose d’un réseau de partenaires partout en France pour vous accompagner dans l’installation de nos équipements connectées.
Nous pouvons également vous conseiller dans la définition des lieux les plus appropriés pour la mise en place de nos solutions de réduction du gaspillage alimentaire.

Pour tout besoin complémentaire, votre référent Axibio est disponible au téléphone ou en visioconférence pour répondre à vos questions.

Formation des équipes

Nous formons, les équipes des services afin d'utiliser au mieux les logiciels de suivi du gaspillage ainsi qu'au bon fonctionnement des équipements.

Maintenance et assistance

Nos solutions, robustes et sobres, n'exigent qu'un faible niveau d'entretien. Une visite technique annuelle suffit pour inspecter les pièces mécaniques de l'équipement ainsi que le bon fonctionnement de l'électronique.

Nos équipes peuvent former les agents à l'entretien de nos produits.

Vous souhaitez discuter de vos projets avec notre équipe ?
FAQ

Parce qu'il n'y a pas de question bête.

Est-ce que l’abri-bac offre une protection suffisante contre les nuisibles ?

Nos équipements minimisent la gêne pour les riverains en garantissant une étanchéité parfaite aux nuisibles. Nos abris-bacs sont conçus pour épouser le sol.

Le capot et les panneaux sont plaqués sans aucun jeu, et une plaque de fond assure une barrière efficace contre les intrusions d'animaux indésirables.

Est-ce que cela sent mauvais et comment gère-t-on les odeurs ?

Les déchets alimentaires ne sentent pas nécessairement mauvais, surtout s’ils sont collectés régulièrement. Mais ils génèrent des jus (lixiviats) qui peuvent stagner au fond des bacs ou sécher sur les parois de ces derniers.

La meilleure manière d’éviter des odeurs incommodantes est de laver l’abri-bac et son contenant logé à l’intérieur régulièrement.

C’est quoi les biodéchets et qu’est-ce qu’on peut jeter dans l’abri-bac ?

Les biodéchets ou déchets fermentescibles sont constitués des déchets alimentaires et des autres déchets naturels biodégradables, c’est-à-dire se décomposant sous l’action de micro-organismes tels que les bactéries et les champignons.

Un déchet est donc biodégradable s’il peut être converti en dioxyde de carbone ou en méthane, en eau et en biomasse sous l’effet de ces micro-organismes qui utilisent cette matière organique comme nutriment.

Concrètement, on peut jeter dans la « poubelle » biodéchets tous les restes alimentaires d’origine végétale (légumes, fruits), mais aussi carnée ou d’origine animale (viande, poissons, laitage).

Combien d’abri-bacs faut-il mettre dans une ville ?

Un habitant génère en moyenne 70 à 80 kg de biodéchets par an. Cela équivaut peu ou prou à 1,5 voire 2 kg par semaine. Un abri-bac de 240 litres collecté à raison d’une fois par semaine permet de desservir 40 à 50 foyers. Par ailleurs, un avis du Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires préconise la mise en place d’un abri-bac tous les 100 mètres en zone urbaine dense ou touristique.

Quelle taille ou quel modèle choisir ?

Tout dépend du mode collecte retenu (collecte en benne à ordures ménagères ou collecte en rotation avec un camion équipé d’un hayon) et du territoire à collecter.

En zone urbaine dense, un abri-bac 240 voire 120 litres peut être bien adapté. En zones rurales ou semi-rurales, un abri-bac de plus grande taille (400, 500 ou 600 litres) peut être bienvenu, d’autant qu’il peut permettre de collecter également des petits producteurs de déchets.

Peut-on déplacer un abri-bac facilement ?

Oui. Il suffit de dévisser les chevilles de fixation. Un simple transpalette permet de le déplacer aisément vers un autre lieu d’implantation si souhaité.

A quelle fréquence faut-il collecter les biodéchets ?

Il n’y a pas de fréquence réglementaire. La réglementation sanitaire européenne en vigueur ne fixe pas de fréquence de collecte des SPAn ou un délai pour celle-ci.

Seule l'obligation de collecte « sans retard injustifié s'impose aux opérateurs. Il convient simplement d’avoir une fréquence d’enlèvement adaptée pour que les biodéchets (SPAn3) ne soient pas requalifiés en pas SPAn 2. En règle générale, il est préférable de collecter les biodéchets au moins une fois par semaine.